Monday, October 31, 2011

One busy month

I have been really busy with my other app and conferences so I didn't push out any new releases of AuBlog, and it shows in my active installs. The active installs are staying pretty constant.

I have a couple of projects to work on before I can release version 2 of AuBlog which I would like to make GUI-free and really focus down on a couple of core features. I'm targeting January...



Total active installs 

Recording voice, eye-gaze and touch on Android tablets

We presented our codebase which records voice, eye gaze and touch on Android tablets at the Academy of Aphasia annual meeting a few weeks ago. Our poster is here


Our Architecture and Results

2011      (with A. Marquis and A. Achim) "Aphasia Assessment on Android: recording voice, eye-gaze and touch for the BAT," Academy of Aphasia 49th Annual Meeting, Montréal.

I wanted to make it as easy as possible to reuse our code so I made a couple of videos to walk through the project and explain it in non-technical terms.

The first video talkes about the Android side which simply collects the video, audio and touch data.




The second video talks about the "server side" where a lot of the open source repositories are used and the really exciting data extraction and analysis takes place.



The third video gives an overview of how to get the code.



The fourth video is a lot longer than the others because it shows how you can adapt the project to your own experiment and also how you can use GitHub to manage your own projects (good for long distance collaboration and delegating among team members).



The last video is a quick demo of the touch data we got for the stimulus "shin" for our subjects, with a lively rendition of "Parole, Parole" :)

"Bébés Bescherelle" aka recent proof that morphosyntax is acquired as young as 11 months


Bébés Bescherelle !

Par Pierre-Etienne Caza
Alexandra Marquis
Photo: Nathalie St-Pierre
Depuis une quarantaine d'années, les spécialistes du développement du langage affirment que les verbes sont complexes à apprendre. C'est pour cette raison qu'ils apparaîtraient si tard - autour de l'âge de 18 mois - dans la parole des enfants. Mais cela ne veut pas dire que ces derniers n'ont pas commencé à décoder les subtilités de la conjugaison bien avant. «Les enfants sont en mesure de reconnaître les terminaisons verbales dès l'âge de 11 mois», affirme Alexandra Marquis, qui publie cet automne les résultats étonnants de ses recherches doctorales dans la revue Cognition, en collaboration avec sa directrice de recherche, la professeure Rushen Shi, du Département de psychologie.
Cette recherche, la première au monde qui démontre la capacité d'analyser des mots conjugués chez les bébés si jeunes, est née d'une remise en question d'études américaines situant la reconnaissance des formes verbales entre l'âge de 14 et de 17 mois. «Les bébés reconnaissent des mots très connus commemaman dès quatre mois, et des noms moins connus à partir d'environ six mois, souligne Alexandra Marquis, récemment diplômée du doctorat en psychologie. Pourquoi ne reconnaîtraient-ils pas des formes verbales ?»

Plusieurs expériences

Pour trouver réponse à ses interrogations, la jeune chercheuse a imaginé une vingtaine de situations expérimentales où des enfants âgés de 8 à 18 mois étaient exposés à des extraits sonores préenregistrés et à des images, dans le laboratoire de la professeure Shi. Elle a d'abord vérifié si les enfants reconnaissaient les formes verbales simples, comme mange ou chante. «Les enfants ne reconnaissent pas ces formes verbales à 8 mois, mais ceux âgés de 11 mois sont capables de le faire», note-t-elle.
La deuxième étape de ses expérimentations : l'association d'une forme simple à une forme conjuguée. Pour la terminaison fréquente en -é, comme mangé, cela a été concluant. «Les enfants ont déjà entendu ce paradigme de conjugaison dans leur entourage, par exemple, mange-mangétrouve-trouvé, etc.», explique-t-elle. Se peut-il que les enfants fassent l'association uniquement à partir des phonèmes initiaux communs, sans reconnaître les terminaisons et la relation de conjugaison ? «Je jugeais cette possibilité peu probable, parce que les enfants ne font pas l'erreur d'interpréter château comme contenant chat, ils traitentchâteau comme un mot entier. Mais il fallait pousser plus loin pour en être certain.» Pour cela, elle a dû créer des mots artificiels (comme glute) et refaire l'expérience avec une terminaison verbale impossible en français, soit le son -ou.
Les résultats furent spectaculaires : les enfants ont réagi à la forme verbale simple (glute), ainsi qu'à la forme conjuguée avec la terminaison -é (gluté), mais pas à la forme "conjuguée" avec le son -ou (glutou), puisque cela n'avait pas de sens pour eux.  «Ce n'est pas un coup de chance, précise fièrement Alexandra Marquis, parce que nous avons répété nos expériences avec des enfants de 11 mois, 14 mois et 18 mois et ils réagissent tous de la même façon.»
Les enfants ont même été soumis à une autre expérience intéressante : on leur a fait entendre plusieurs mots inventés différents qui se terminaient tous en -ou, afin de rendre cette terminaison «réelle» pour eux. «Cela prend deux minutes à un enfant pour faire un nouvel apprentissage, en raison d'une grande flexibilité neuronale», explique la professeure Shi. Ensuite, la chercheuse a répété l'expérience des terminaisons en -ou avec les nouvelles formes verbales. Cette fois, les enfants ont fait l'association entre les deux formes. «Cela signifie qu'à onze mois, avant l'âge d'un an, avant de parler, les enfants sont capables d'apprendre une nouvelle terminaison verbale et d'étendre la connaissance acquise durant leur développement à de nouvelles formes», souligne-t-elle.

D'autres recherches à venir

Si les enfants ne connaissent pas encore les autres terminaisons de verbe, plus complexes, c'est uniquement une question de fréquence d'occurrence dans la langue, croient Alexandra Marquis et Rushen Shi. «Lorsqu'ils auront suffisamment entendu les différentes terminaisons avec des racines variées dans le langage, ils seront en mesure de les appliquer, et ce, bien avant l'âge scolaire», précise Alexandra Marquis, qui ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Chargée de cours dans plusieurs universités québécoises, la jeune chercheuse poursuit des études postdoctorales à l'École d'orthophonie et d'audiologie de l'Université de Montréal. «Je souhaite établir une chronologie d'acquisition des paradigmes verbaux de la naissance à l'âge scolaire chez les enfants québécois, avant l'apprentissage des règles enseignées à l'école», conclut-elle avec enthousiasme.
Séparateur
Source : Journal L'UQAM, vol. XXXVIII, no 5 (31 octobre 2011)

Researchers with Open Data or Open Source are more likely to be cited

At the ETAP2 (Experimental and Theoretical Advances in Prosody) conference a strange thing happened while I was presenting my poster. A guy came over and spent about a half an hour talking to me about Open Data and Open Source. I got the sense that he was recruiting for something, but I assumed he was probably a professor looking for grad students.

After looking him up on the internet I discovered Heather Piwowar a PostDoc in Data One, a project sponsored at NASA to encourage researchers to keep their data (and their research) open and available. From what I can see they have some publications which show that if you keep your data open, and your source open, you're far more likely to be cited, which makes sense, people can open your data and look at it. By opening your data, you bring interest to your data and your research.

I'm trying to put my finger on why we as linguists are not completely confident in opening our data. I think one part of it is that we think someone else will publish our results as their own. For example, a friend of mine recently discovered that a rather famous researcher on their topic who was also a reviewer of their NSF dissertation grant, submitted a NSF grant proposal one year later, coincidentally to do fieldwork in the exact same city, on the same dialect and the same phenomena as their as yet unpublished dissertation.

Contrary to what we might think, putting our data online is actually one way to prove that we "discovered" it first. There will always be a server with a time stamp that shows that we published the information first. We feel like the only way we own our data and our work is by publishing it in a peer reviewed journal, but when it comes down to it, putting it online in a reputable open source repository like GitHub or open science repository like Open Wet Ware works like dating a copyright. For sure the data and findings needs to be published in a peer reviewed journal so others can cite you, but web links to your data can spread the word pretty fast, some times faster than a peer reviewed journal.

It was really exciting and validating to find out that there are projects and people out there helping us and encouraging us to keep our research as available as possible, and in fact those that engage in open research have more chance of getting tenure because they will indeed get citations and publications resulting from their open data.